Promotion de la tolérance et prévention de l’extrémisme violent

La formation par les pairs s’étend à 4 prisons du nord

2 mai 2018

Sessions de formation des formateurs des éducateurs pairs, Institut de formation des cadres de la DGAPR à Tifelt: mai 2018

Lancée depuis 2016, dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de la stratégie de la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire (DGAPR), la formation par les pairs reprend en 2018 pour couvrir 4 nouvelles prisons au nord du Royaume (Tanger, Tétouan, Larache et Nador).

A l’institut de formation des cadres de la DGAPR à Tifelt, la formation démarre aujourd’hui au profit d’une vingtaine de membres du personnel de la DGAPR appelés à former, à leur tour, des éducateurs pairs parmi les détenu(e)s. Une fois formés, ces détenu(e)s assureront le relais pour mener des séances de sensibilisation et d’éducation de leurs pairs en matière de promotion du discours de tolérance et de prévention de l’extrémisme violent.

Lors de la session d’ouverture de la formation, Dr Mohamed Belekbir, président du Centre d'Etudes et de Recherches sur les Valeurs relevant de la Rabita Mohammadia des Oulémas (RMO) avait rappelé que « les détenu(e)s bénéficiaires sont ceux du droit commun, ainsi l’objectif de cette formation intervient en amont pour immuniser les détenu(e)s à risque contre les dangers de l’extrémisme violent… La finalité de cette initiative est donc la prévention à un stade précoce. ». « Cette formation est une continuité de la première phase qui a permis de sensibiliser plus de 22 000 détenu(e)s dans 7 prisons du Maroc » avait-il ajouté.

A la fois théorique et pratique, la formation permet aux participants de mieux assimiler les concepts et de maitriser les techniques d'animation et de facilitation à travers des exercices de simulation de sessions de formation. Elle est dispensée par des experts et des chercheurs qualifiés de la RMO, institution qui jouit d’une expertise confirmée en matière de formation et de développement de stratégies d’intervention pour la lutte contre les comportements à risque et de prévention de l’extrémisme violent auprès de la population carcérale, des jeunes, des femmes, etc.